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Le Royaume du Maroc couvre une superficie de 710 000 kilomètres carrés à l'extrême nord-ouest du continent africain. Le Maroc est bordé à l'est par l'Algérie et au sud par la Mauritanie.
La capitale du Maroc est Rabat et est habitée par 1,8 million de personnes (avec Salé ensemble environ 2 millions). Selon les dernières enquêtes, la population totale du pays est de près de 34 millions d'habitants en 2014. Le pays est divisé en 16 régions, elles-mêmes divisées en 65 provinces.
En comparaison avec d'autres pays africains, le Maroc n'est pas un grand pays en termes de superficie, mais sous sa forme superficielle, il présente une image extrêmement variable. On distingue essentiellement les unités naturelles suivantes : les régions côtières au nord et à l'ouest ; la région atlantique avec la Meseta marocaine ; la région montagneuse avec le Haut et le Moyen Atlas et les montagnes du Rif ; et enfin la région transmontane avec les plateaux dans la région frontalière nord-est, l'Anti Atlas et les paysages du bassin dans la zone périphérique du Sahara.
Avec un littoral de 3446 kilomètres, le pays a une façade maritime énorme, et donc une position géographique avantageuse dans la région. Au nord, la côte méditerranéenne s'étend de Saïda au Cap Spartel sur 512 kilomètres - à l'ouest de la côte atlantique, du Cap Spartel à Lagouira, elle a un littoral de 2934 kilomètres. La côte méditerranéenne est principalement escarpée et rocheuse, avec de nombreuses caps et baies. En revanche, la côte atlantique est une côte de compensation plate et difficilement dentelée avec un fort transport de sable et donc seulement mal adaptée aux ports. Plus à l'intérieur des terres, le terrain s'élève à environ 450 mètres au-dessus du niveau de la mer et devient la partie centrale de la Meseta marocaine, un vaste paysage de table également connu sous le nom de plateau de Binnenmeseta ou Marrakech.
En plus des longues et vastes plaines côtières, le pays est largement dominé par de hautes montagnes, parmi lesquelles on trouve également quelques sommets de 4000m. Le relief du Maroc se compose essentiellement de 4 chaînes de montagnes principales : les montagnes du Rif, le Moyen Atlas, le Haut Atlas et l'Anti Atlas.
Les montagnes du Rif sont situées au nord du pays et longent la côte méditerranéenne. Le plus haut sommet des montagnes est le Djebel Tidigghine avec une hauteur de 2456 mètres. En moyenne, les altitudes de cette chaîne de montagnes s'élèvent à 1000 mètres d'altitude. La plus haute altitude de l'Atlas Central est le Bou Naceur avec 3354 mètres. La chaîne de montagnes est située au centre du pays, au sud-est des villes royales de Meknès et de Fès, et se fond dans le Haut Atlas. Dans les montagnes de l'Atlas central, il existe de nombreux cours d'eau ou ou oueds, qui transportent l'eau ou sont asséchés en fonction des conditions climatiques et de la saison. L'Alguelmane Sidi Ali - le plus grand lac de montagne du Maroc - est également situé dans ces montagnes.
Le Haut Atlas s'étend sur une longueur de 750 kilomètres jusqu'à bien au-delà des frontières de l'Algérie. Avec 4165 mètres, le Djebel est le plus haut djebel du monde.
Toubkal la plus haute montagne. Dans toute la région de ces montagnes peuvent être différents
Types de climat - selon l'emplacement géographique. Celles-ci vont de
Climat méditerranéen dans les régions du nord et de l'ouest, au cours d'un été chaud et ensoleillé
un climat continental très froid à l'intérieur du pays jusqu'à un climat extrêmement sec en hiver
le climat chaud du désert dans l'est et le sud du pays. Au sud des frontières du Haut Atlas, le
les montagnes de l'Anti-Atlas, qui continue de perdre de l'altitude vers le sud et lentement
dans les régions désertiques sèches et chaudes. Son prolongement oriental est le Jabal.
Saghro et le parallèle Jabal Bani au sud.
En raison de sa situation au nord-est de l'Afrique, le Maroc possède plusieurs zones climatiques. Cela va des hauteurs de l'Atlas aux contreforts du Sahara en passant par les plaines fertiles et la très agréable côte atlantique. Dans les montagnes de l'Atlas et leurs contreforts, on peut s'attendre à des conditions du printemps à l'hiver, selon la saison. Les températures varient entre 5 °C (la nuit) et 25 °C (le jour). Dans les régions basses du Sahara, par contre, il y a un climat désertique typique. Cela signifie que le jour, il fait chaud et ensoleillé ; la nuit, il se rafraîchit considérablement avec une très faible humidité globale. On peut s'attendre à des températures similaires le long des côtes, bien que celles-ci soient quelque peu réduites par des vents plus ou moins forts.
Malgré ses paysages souvent très arides, le Maroc possède une faune riche et une flore diversifiée. Des zones côtières aux premiers contreforts de l'Atlas, la végétation est méditerranéenne : chênes-lièges, oliviers, jujubes et arganiers se développent dans les plaines. Les zones montagneuses les plus pluvieuses sont couvertes de cèdres, de genévriers, de chênes verts et de diverses plantes alpines. Des buissons épineux, des armoises et des graminées caractérisent l'image végétative des faces intérieures des montagnes de l'Atlas, sur le pied et les pentes desquelles se sont développés différents types de palmiers dattiers. Les régions désertiques du sud, par contre, sont couvertes de quelques oasis de palmiers.
La faune du Maroc n'est bien sûr pas aussi passionnante qu'en Afrique australe. Cependant, il existe au Maroc une variété d'espèces d'oiseaux rares, comme le corbeau blanc, l'aigle royal, le flamant rose, le héron et la cigogne. Dauphins, phoques, tortues de mer et de nombreuses autres espèces de poissons vivent dans les régions marines de l'Atlantique et de la Méditerranée.
L'histoire du Maroc dans le sens d'une histoire du genre Homo ("homme") remonte à environ un million d'années. L'Homo erectus remonte à 700 000 ans, l'homme anatomiquement moderne à 145 000 ans au plus tard. Alors que dans le Rif la culture des terres pour le 6ème millénaire avant J.-C. pouvait être prouvée, l'économie productrice n'a pénétré que lentement contre l'appropriation des chasseurs, des collectionneurs et des pêcheurs. Il est possible que les Berbères (Imazighen) remontent à la culture de Capsia (8000 av. J.-C.).
Les Phéniciens influencèrent de plus en plus les cultures berbères dès le début du 1er millénaire av. J.-C., Carthage s'imposant comme la première ville de l'est du Maghreb. Cadix a maintenu une station commerciale sur Mogador à partir du VIIe siècle av. A partir du milieu du Ve siècle, Carthage s'étend vers l'ouest jusqu'à l'Atlantique, où des bases sont construites. Pendant le conflit entre Carthage et Rome, les empires des Massyler, des Masaesyler et du Royaume de Mauritanie, qui annexèrent Rome à partir de 40 après J.C., apparurent au Maghreb. La frontière sud de la province romaine était sécurisée par une chaîne de fortifications, les Limes Mauretaniae. A l'exception de quelques villes côtières, la province de Mauretania Tingitana était déjà perdue à la fin du IIIe siècle.
La christianisation a commencé au 2ème siècle. Certains groupes berbères ont également adopté de nombreux aspects de la culture romaine, y compris les religions. En plus de la religion chrétienne, la religion juive s'est également répandue. 429/435 Vandales occupé les provinces de Numidia.
En tant qu'Ariens, ils luttèrent contre l'ancienne église dominante, tandis que les Berbères pouvaient occuper de vastes zones et développer leur propre culture tribale. En 533, Ostrom commença à reconquérir l'empire vandale, les Berbères construisant leurs propres territoires en changeant de coalitions. Dans la province de Tingitana, Ostrom n'a pu prendre pied que dans l'extrême nord.
La conquête arabe du Maghreb commence en 664. Les Berbères se sont battus avec véhémence au début, mais ils ont finalement trouvé refuge dans une école de droit islamique, qui leur garantissait l'égalité avec les Arabes. D'autre part, ces Kharijites revendiquèrent une plus grande indépendance et des révoltes commencèrent vers 740, qui furent initialement réprimées par les armées omeyyades et abbassides. Mais en 800, il y avait déjà trois grands empires au Maghreb.
Les principaux groupes tribaux berbères étaient d'abord les Masmuda sédentarisés, puis les Zanāta, qui ont ensuite été repoussés au Maroc, et les Ṣanhāǧa dans le Moyen Atlas et plus au sud, mais aussi dans l'est de l'Algérie. Ils formèrent un support important pour la montée des Fatimides. C'étaient des chiites, mais ils ont déplacé leur emphase impériale vers l'Égypte en 972. Les zirides et les hammadides devinrent indépendants. En retour, les Fatimides ont envoyé des Bédouins arabes en Occident avec le Banū Hilāl L'arabe, jusqu'alors parlé uniquement par les élites urbaines et à la cour, influence de plus en plus les langues berbères. L'islamisation s'est intensifiée et le christianisme a disparu.
Les Almoravides ont restauré l'alliance tribale brisée de Ṣanhāǧa au Sahara occidental et conquis le Maghreb occidental et donc aussi le Maroc, mais aussi de grandes parties de l'Afrique occidentale et de la péninsule ibérique (jusqu'en 1147). Ils ont été remplacés par les Almohades, qui ont conquis tout le Maghreb et avancé jusqu'en Andalousie. Les orientations de l'islam, considérées comme hérétiques par les sunnites, aujourd'hui dominants, mais dominants chez les Berbères, ont largement disparu aux XIIe et XIIIe siècles.
Avec l'effondrement de l'Empire almohade en 1235, les Mérinides marocains ont temporairement conquis le nord de l'Algérie et la Tunisie. Les puissances ibériques, tant musulmanes que chrétiennes, s'en mêlent de plus en plus. Avec la chute de Grenade et la fondation de l'Espagne (1492), l'une des deux grandes puissances entre en jeu.
Le XVIIIe siècle domine la Méditerranée occidentale. La deuxième grande puissance fut l'Empire ottoman, qui utilisa d'abord des flottes de pirates pour s'opposer aux Espagnols et tenter de soumettre le Maroc. Les Espagnols conquirent des bases sur la côte de Ceuta à Djerba en passant par Oran et Tunis, les Portugais surtout sur la côte atlantique, et de 1536 à 1587 la France et l'Empire ottoman s'allièrent contre les Habsbourg, qui entretemps gouvernèrent également l'Empire romain allemand et l'Espagne. En 1578, une violente avancée du Portugal échoua dans la bataille des trois rois à al-Qaṣr al-Kabīr. Le point culminant des batailles entre les grandes puissances est déjà passé avec l'armistice de 1580 et enfin la paix de 1604 entre Habsbourg et Ottomans. Parmi les Saadis, le Maroc est devenu une puissance à part entière, le seul Etat arabe à s'affirmer avec succès contre les Ottomans. Parfois, le Maroc s'est étendu jusqu'au Niger, mais le pays s'est divisé après 1603.
A partir de 1492, de nombreux Juifs expulsés de l'empire des Habsbourg sont venus au Maroc, ce qui a eu une forte influence culturelle sur le nord du pays. Ils ont parfois exercé une influence considérable sur les contacts économiques et politiques étrangers des Alaouites, qui ont dominé le pays à partir des années 1660 et qui représentent encore aujourd'hui les rois et dont l'origine remonte à Mohammed. Les souverains marocains résidaient dans différentes villes, qui sont aujourd'hui appelées les quatre villes royales. Il s'agit de Fès, Marrakech, Meknès et Rabat.
La colonisation du nord et de l'extrême sud par l'Espagne a conduit en 1893, 1909 et 1921 à l'utilisation de gaz toxiques dans trois guerres du Rif. La France a également rencontré des résistances qui ont duré jusqu'à la fin des années 1930. Avec le régime de Vichy, les fascistes allemands anti-juifs s'installèrent au Maghreb, parfois en même temps que la législation coloniale raciste. Charles de Gaulle a joué un rôle central dans le renversement du régime soutenu par le gouvernement américain.
En 1956, le Maroc a obtenu son indépendance de la France, la majorité des 250 000 Juifs ayant quitté le pays. A partir de 1975, le Maroc a libéré le Sahara occidental de la colonisation espagnole. Avec la démocratisation progressive, des élections législatives ont été décidées pour novembre 1997, qui ont remporté l'opposition de gauche. A partir de 2002, une coalition de centre-droit a régné. Un parti islamiste a remporté 107 sièges sur 395 en 2011, ce qui en fait le parti le plus puissant.
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle gouvernée par le roi Mohammed VI en tant que chef d'Etat laïque et spirituel. Outre le plus haut niveau de contrôle de l'Etat, il occupe également le poste le plus élevé du clergé et est le commandant en chef des forces armées marocaines. Il est chargé de nommer le Cabinet et ses membres ainsi que le Premier ministre, mais il peut également dissoudre le Parlement et convoquer de nouvelles élections à tout moment s'il le juge nécessaire. Contrairement aux autres monarques européens, le roi marocain dispose de pouvoirs plus étendus, mais dans la pratique, c'est le Premier ministre qui est chargé des affaires politiques quotidiennes.
Depuis la réforme constitutionnelle de 1996, le Maroc dispose d'un système parlementaire bicaméral composé de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui s'inspire du modèle européen typique. L'Assemblée nationale se compose de 325 membres élus qui sont élus au suffrage direct tous les cinq ans. Dans l'affaire
à l'Assemblée nationale, 30 sièges sont réservés aux femmes uniquement. L'Assemblée nationale peut, à la majorité des deux tiers, voter contre le Premier ministre. Le Sénat se compose de 270 membres qui sont élus au suffrage indirect tous les neuf ans. Les lois adoptées par le Parlement nécessitent l'approbation du monarque. Le monarque peut également soumettre des lois à référendum.
Le système judiciaire marocain est fortement orienté vers le modèle français du système judiciaire. En droit de la famille et des successions, cependant, le droit islamique est régi par la Moudawana, qui contient le droit civil européen et remonte aux lois de la charia de l'Islam sunnite.
Dans le système juridique pour les non-musulmans, il existe des règles spéciales dans le système juridique : pour les Juifs, par exemple, la loi du Talmud s'applique. La Cour suprême de l'État est située dans la capitale Rabat. Ses juges sont nommés par le roi lui-même et peuvent être révoqués par lui à tout moment.
La population marocaine compte près de 34 millions d'habitants, dont la plupart vivent sur la bande côtière nord et au nord-ouest des montagnes de l'Atlas. La population d'origine du Maroc - ainsi que la Tunisie, l'Algérie et de nombreux autres États nations d'Afrique du Nord - sont berbères. Ils ont colonisé la région du royaume d'aujourd'hui environ 2000 ans avant Jésus-Christ et de nombreuses tribus berbères vivent encore aujourd'hui comme semi-nomades ou agriculteurs dans les régions montagneuses du pays. Outre les Berbères, ce sont surtout les Arabes qui vivent au Maroc, qui sont venus dans le pays au cours des différentes vagues d'immigration et qui ont en partie assimilé la population trouvée. Les Arabes d'aujourd'hui vivent principalement dans les grandes villes. Il y a aussi une minorité noire - les soi-disant Gnaoua ou Haratin. Leur arrivée remonte à l'esclavage du XIe siècle. Il y a encore environ 100 000 étrangers vivant dans le pays, la plupart venant d'Espagne ou de France.
L'appellation ethnique pour les Berbères semble être plutôt une désignation étrangère de marchands et de conquérants qu'une désignation propre.
ou les gens ou la langue. Emprunté au barbari latin, au barabaroi grec ou au barbar arabe, le berbère représente généralement la population barbare de l'Afrique du Nord, du Nil à la côte atlantique. L'ethnie berbère ne doit pas être considérée comme un groupe homogène avec une seule langue et une seule culture. Rien qu'au Maroc, il existe plusieurs groupes linguistiques différents de la langue berbère afro-asiatique avec de nombreux groupes sublinguaux et dialectes. La langue berbère n'est transmise qu'au sein de la famille - l'apprentissage d'une langue berbère à l'école n'est pas souhaité.
Seulement un cinquième environ des Marocains sont des Arabes trapus, les quatre cinquièmes restants sont des Berbères. Cependant, des données précises
difficile à déterminer, étant donné que le mélange avec la population arabe et les pays de l
Mesures d'arabisation de la culture et de la langue berbère de la période postcoloniale
ont été repoussés. Il y a plus de 1000 ans, les tribus bédouines conquises par les
Péninsule arabique de vastes régions d'Afrique du Nord et d'Asie. Dans le cadre de cette
L'expansion de l'islam au VIIIe siècle a vu les troupes arabes conquérir la région. Ils
étaient désormais la force la plus importante pour le développement culturel du pays. Leurs palais
et les mosquées sont parmi les bâtiments les plus impressionnants du Maroc d'aujourd'hui. Même si les Berbères
à l'intérieur du pays ont pu affirmer leur identité culturelle dans une large mesure, l'Assemblée de l
Les Arabes leur ont apporté l'Islam, auquel 99% des Marocains appartiennent aujourd'hui.
avouer.
Les Haratins sont des esclaves libérés, qui ont une couleur de peau noire en raison de leur origine de l'Afrique australe. Haratin (singulier : Hartani) est un terme ambigu, qui est principalement utilisé dans toute la région arabo-phonique du Sahara et du Sahel pour désigner les agriculteurs des oasis qui dépendent d'un seigneur nomade. Les plantations, les champs et les oasis de palmiers dans lesquels le Haratin devait travailler lui appartenaient - un peu comme une relation féodale. Aujourd'hui, au Maroc, les Haratins vivent principalement dans le sud du pays, près des régions frontalières du Sahara occidental et de la Mauritanie. Ils ont principalement adopté l'arabe comme langue et se sont donc délibérément prononcés contre une langue berbère. Haratin fait toujours l'objet de préjugés et de discrimination (notamment en Mauritanie). Leur couleur de peau et leur origine indéfinie - en dehors de leur immigration en tant qu'esclaves, on ne sait presque rien d'eux, ils sont stigmatisés avec un argument de vente unique et sont aussi souvent "mis dans le même sac" que les Gnaoua.
Les Gnaoua sont également une minorité ethnique des anciens esclaves au sud du Sahara. Ils diffèrent des Haratins surtout par leurs croyances religieuses : les Gnaoua combinent les croyances de l'Islam selon leur origine avec les pratiques préislamiques de l'Afrique subsaharienne, notamment de l'ancien empire du Mali. L'accent est mis ici sur les pouvoirs spirituels qui peuvent s'emparer des gens si des pratiques rituelles spéciales ne sont pas mises en œuvre contre eux. Cela inclut avant tout la musique et les danses, pour lesquelles les Gnaoua et leur musique sont internationalement connus. Essouira accueille chaque année un festival international de musique gnaoua. Lors de la fête elle-même, le chemin de la religion, de la tradition à la modernité, peut être expérimenté très clairement.
Environ 60 000 étrangers vivent encore au Maroc, la plupart d'entre eux venant d'Espagne et de France. Après la proclamation de l'indépendance du pays par les deux anciens protectorats de l'Espagne et de la France en 1956 et la proclamation de l'État souverain du Maroc, une partie des Français et des Espagnols qui travaillaient auparavant dans l'administration sont restés dans le pays.
Le Maroc dispose d'immenses réserves de phosphate (50% des réserves mondiales), de fer, de sel, de manganèse, de zinc et de cobalt ainsi que de cuivre, de pétrole et de gaz. Le pays dispose également d'importantes ressources en eau et d'un climat très favorable à l'agriculture.
Au cours des dernières décennies, la négligence des infrastructures, en particulier dans les zones rurales, a entraîné un très fort exode rural, qui s'est traduit par des casernes fortes dans les zones urbaines et un taux de chômage élevé.
Toutefois, malgré des conditions climatiques irrégulières, l'agriculture reste le secteur le plus important, avec près de 45% de la population active.
Zone d'emploi du pays. Près de 20 % de la superficie du pays, principalement à l'ouest et à l'est.
au nord-ouest du pays, sont utilisées pour les cultures arables. En outre, il y a
des plans de développement dans d'autres régions du pays, qui ont toutefois été accompagnés de plans de développement non réalisés auparavant.
projets de barrages et autres mesures d'irrigation. Le
la production agricole s'est concentrée principalement sur les céréales, les graines de tournesol,
Agrumes, olives, légumes, dattes et tabac. Le cannabis cultivé illégalement, dont le
Le marché de vente principal se trouve en Europe, contribue de manière considérable à l'activité de l'entreprise.
la production agricole. L'agriculture représente 15,7% du PIB.
Dans les années 1960 et 1970, l'extraction du phosphate et l'industrie textile et alimentaire ont dominé le secteur économique dans une économie protégée par l'État. La chute des prix sur le marché mondial du phosphate brut a conduit le pays à la faillite dans les années 1980. L'ouverture économique du pays, notamment après l'adhésion de Mohammed VI et la libéralisation des marchés intérieurs et extérieurs, a permis la modernisation et la relance de l'économie marocaine.
Le volume économique du Maroc n'a cessé de croître au cours des dernières années, principalement en raison de l'ouverture du marché marocain et des mesures d'ajustement structurel prises par la Banque mondiale et le FMI. Les négociations sur les zones de libre-échange avec l'UE et les États-Unis ont permis d'échanger des biens industriels et de consommation sans droits de douane. Toutefois, ces accords seront étendus à d'autres secteurs dans les années à venir. Le secteur industriel représente aujourd'hui 30,1 % du PIB.
Les domaines économiques d'avenir sont l'industrie automobile et l'assemblage, l'industrie pharmaceutique, l'électrotechnique et l'industrie aéronautique.
Un autre secteur économique important au Maroc est l'exploitation minière, qui représente environ 3% du PIB. Ce secteur génère jusqu'à 21 % de l'ensemble des recettes d'exportation et emploie près de 40000 personnes. En plus du phosphate déjà mentionné, le pétrole et le gaz, le charbon, les minerais, le manganèse, le nickel et le cuivre sont extraits.
La religion d'Etat au Maroc est l'Islam. Environ 98,7 % de la population est musulmane, dont 90 % sont des sunnites de la faculté de droit malékite. Le roi Mohammed VI est considéré comme le prince des fidèles et donc le protecteur de l'Islam.
Environ 1,1 % des habitants professent le christianisme et sont majoritairement catholiques. Seulement 0,2 % environ sont des croyants du judaïsme. Au Maroc, il n'y a guère d'autres lieux de culte que les mosquées. Les synagogues et les églises ne sont pas reconnaissables comme de grands bâtiments dans le paysage urbain. La foi chrétienne et juive se pratique donc surtout en petits groupes ou au sein de la famille.
